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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 02:56

APPEL

Nous sommes tou-te-s des Migrant-e-s

Depuis le début de l’année 2018, une compagne généralisée d’arrestations arbitraires, suivies d’expulsions collectives et massives, a frappée l’ensemble des Migrant-e-s originaires de l’Afrique subsaharienne, se trouvant sur le territoire national. Les migrant-e-s de diverses nationalités africaines parmi ces Migrant-e-s des ; Guinéens, Burkinabès, Béninois, Maliens, Ivoiriens, Sénégalais, Nigérians, Libériens, Camerounais ou Sierra-Léonais, sont refoulés aux frontières, sans aucune décision de justice, et au risque de leurs vies. Alors, qu’il n’existe aucun accord de réadmission ou de demandes formulées par les gouvernements de ces pays pour d’éventuels retours de leurs ressortissants, plus de 1500 migrants-es ont déjà été expulsé-e-s juste ces dernières semaines, lors d'opérations entachées d'abus et en flagrantes contradictions avec le droit international des droits humains. 

Contrairement au discours officiel qui présente ces opérations en « rapatriements à titre humanitaire » ; les migrants-es ciblé-e-s par cette compagne sont en majorité des « travailleurs migrant-e-s ». Seul le Niger, a sollicité dès 2014 dans le cadre d'un accord "opaque" avec le gouvernement algérien, pour le retour des ses ressortissant-e-s dont la majorité sont des femmes et des enfants. 

Nous, organisations non gouvernementales, défenseur-e-s et militant-e-s des Droits humains, journalistes et acteurs de la société civile, signataires de ce présent appel, dénoncent fermement ces opérations d’expulsions arbitraires, ciblant des milliers de migrant-e-s subsaharien-ne-s, parmi eux des personnes en extrême vulnérabilité. 

Par conséquent, Nous appelons expressément le Gouvernement Algérien : 

    Au respect, de ses engagements contenus au titre des conventions internationales relatives, aux droits des travailleurs migrant-e-s et aux droits des réfugié-e-s, ratifiées par l'Algérie, ainsi qu’aux recommandations de l'EPU et du Comité des Travailleurs Migrants (CWM), formulées récemment au siège des Nations Unis à Genève. 


    À mettre en place en urgence, un cadre légal national en respect des droits des travailleurs migrant-e-s et d'une loi d'asile à même de permettre l'accès au statut de réfugié-e, et de leur protection à toutes formes d'abus ou d'exploitation. 

    À cesser de faire l'amalgame entre la lutte contre le trafic et le terrorisme, toute légitime quand il s’agit de la sécurité nationale, et à l’obligation du respect des droits des réfugié-e-s et des migrant-e-s travailleurs. 


    À cesser les opérations d'expulsions collectives des migrant-e-s travailleurs et des demandeur-e-s d'asile.


كلنا مهاجرين.

منذ بداية سنة 2018، عُممت حملات الاعتقالات،و التوقيفات العشوائية المتبوعة بطرد جماعي رهيب، ضرب كل الرعايا القادمة من أفريقيا والصحراء الكبرى المتواجدة  بالتراب الوطني. المهاجرون من جنسيات إفريقية مختلفة، ومن بين هؤلاء المهاجرين نجد : غينيين، بوكينابيين، بينيين، ماليين، إيفواريين، سينيغاليين، ليبيريين، كاميرونيين، سيريا ليونيين، تم طردهم إلى الحدود بالصحراء دون أي قرار قضائي، معرضين بالتالي إلى الأخطار الصحية، وحتى بوضع حياتهم للخطر، علما أنه لا يوجد أي اتفاق لإعادتهم أو طلب من طرف حكومات هؤلاء المهاجرين لإرجاع مواطنيهم.

 أكثر من 1500 مهاجر تم طرده في الأسابيع الأخيرة، في عمليات فاضحة و تتنافى مع الإعلان العالمي لحقوق الإنسان . على عكس الخطاب الرسمي الذي يصف هذه العمليات ك "عمليات الإعادة على أساس إنساني".

 إن المهاجريين المستهدفين من هذه الحملة هم من أغلبية " عمال مهاجرين " هم من أصل بلدان إفريقيا الغربية، ماعدا النيجر الذي قدم منذ 2014 في إطار اتفاقية " مبهمة" مع الحكومة الجزائرية لإرجاع مواطنيهم من أغلبيتهم نساء وأطفال. 

منظماتنا ومدافعين عن حقوق الإنسان الممضيين على هذا البيان ينددون بشكل قاطع هذه العمليات الطرد العشوائية، مستهدفين الآلاف من مهاجري الصحراء الكبرى، من بينهم أشخاص في وضعية مزرية .

لهذه الأسباب، نطلب من الحكومة الجزائرية:

    احترام الالتزامات الموجودة في الاتفاقيتين الدوليتين المعنية بحق العمال المهاجرين و حق اللاجئين، المصادقة من طرف الجزائر و موصى من الامتحان الدوري EPU الشامل و لجان حقوق العمال المهاجرين التي وضعت مؤخرا بالأمم المتحدة.


    وضع على وجه السرعة، إطار قانوني وطني باحترام حقوق العمال المهاجرين وقانون اللجوء أيضا الذي يسمح للحصول على صفة لاجئ و حماية المهاجرين- اللاجئين من كل أشكال الإساءات أو الطرد.


     التوقف عن دمج مكافحة التهريب ومكافحة الإرهاب عندما يتعلق الأمر بالأمن القومي والالتزام باحترام حقوق اللاجئين والعمال المهاجرين.


    توقيف عمليات الطرد الجماعي للعمال المهاجرين و طالبي اللجوء.


La liste des signataires

De l’Appel des Défenseurs des droits des Migrants

ALGERIE, le 18 Mai 2018.


- Said SALHI Défenseur droits humains LADDH

- Abdelmoumène KHELLIL défenseur droits humains LADDH 

- Salah DABOUZ Avocat défenseur des droits humains 

- Mokhtar BENSAID président LADH 

- Fodil BOUMALA Journaliste activiste et défenseur DDH 

- Kaddour CHOUICHA Défenseur droits humains LADDH 

- Fouad HASSAM Défenseur des droits humains  

- Zakaria BENLAHRECH défenseur droits humains LADDH 

- Mohamed SAFAR ZITOUN. SG de la LADH. 

- Mahrez BOUICH Universitaire et Défenseur droits humains LADDH 

- Ahcen IDJA Défenseur droits humains LADDH 

- Hocine BOUMEDJANE Défenseur droits humains LADDH. 

- Abdelouhab FERSAOUI président RAJ. 

- Mohamed YACOUBI GASO Oran. 

- Bachir HAKEM Syndicaliste et retraité 

- Yasmina CHOUAKI militante Féministe Tharwa N'Fadhma N'Soumeur. 

- Djamal Firas FERHAT CIVIC Oran.

- Fatma BOUFENIK enseignante chercheur militante des droits humains Oran. 

- Ali BENSAAD Professeur des universités 

- Faleh HAMMOUDI Secrétaire national SNAPAP Migration. 

- Hakim ADDAD Militant politique. 

- Berriah CHAHREDDINE Journaliste 

- Malika REMAOUN militante Féministe vice présidente AFEPEC Oran. 

- Achour IDIR Syndicaliste CLA. 

- Ali AIT DJOUDI Militant des droits humains 

- Salim MECHERI secrétaire national SNAPAP 

- Sofiane IKEN avocat, défenseur des droits humains 

- Mohamed Hamza GHEZALI Avocat membre de la LADDH 

- Said BOUDOUR Journaliste membre LADDH 

- Raouf MELLAL Syndicat autonome de SONELGAZ. 

- Messaoud BABADJI Juriste et militant des droits humains 

- Jamila LOUKIL Journaliste et militant des droits humains 

- Bouha GHALEM Journaliste et militant des droits humains 

- Abderahim RABIA Secrétaire national SNAPAP, Migration 

- Mourad IDRI Militant des droits humains 

- Fatha BEKRI Comité femmes SNAPAP 

- Said MOHDEB Éducateur, protection Enfant 

- Nouredine BOUDERBA Syndicaliste et Consultant 

- Tewfik ALLAL Militant associatif 

- Sanhadja AKROUF Militante Associative 

- Lyes KHALED militant Associatif 

- Mohamed SOUISSI militant LADDH  

- Rabah REZIGUE Militant LADDH  

- Mohand HADADOU, Militant associatif et défenseur des droits humains 

- Mohand KADI Militant RAJ 

- Madjid SERRAH Blogueur militant des droits humains Tizi Ouzou 

- Hamed ATROUS Militant LADDH 

- Miloud BEN MESSAOUD SNAPAP Santé 

- Hamid GOURA Militant LADDH  

- Dalila BOUKTITE Militante LADDH 

- Mohamed KORBI Militant LADDH 

- Nadia BOUCHAOUR Militante Tlemcen 

- Fouad OUICHER Secrétaire Général du RAJ. 

- FERGUENIS Nabil Syndicaliste SATEF 

- Houari NAIB Journaliste 

- Nalia HAMICHE Psychologie Militante Droits humains

- Mohamed Lamine MAGHNINE Journaliste 

- Nabil Ould OULHADJ Militant droits humains 

- Leila MOKRI Journaliste 

- Malek BEKOUCHE Syndicaliste et Militant 

- Nouredine AHMINE Avocat et Militant droits Humains 

- Kameledine FEKHAR Militant des droits humains 

- Youcef KACIMI Militant des droits humains 

- Mustapha Amine BENABDELLAH Militant des droits humains 

- Hocine MEZOUAR Militant associatif 

- Abdelouhab CHITER Enseignant avocat militant des droits humains 

- Djalal MOKRANI Militant RAJ

- Radia BOUDISSA Militante associative 

- Sonia AGTAI Avocate militante droits humains 

- Nouredine TOUNSI Lanceur d’alerte et Militant LADDH 

-  Abdelghani BADI Avocat militant des droits de l’homme 

- Hamed BENAHMED SNAPAP Tlemcen 

- Kamel MAMMAR Militant LADDH 

- Arab IZAROUKEN Consultant militant 

- Farid CHOUCHAA Ancien Syndicaliste président d’association Bejaïa 

- Zineb AYADI Militante et présidente de l’association Voix de l’enfant Bejaia 

- Daoud SIDHOUM Enseignant universitaire Militant des droits humains 

- Mohamed Hamed KHODJA Journaliste 

- Al Saadi ZERGUINE avocat en stage Relais des DDH 

- Amel AKLI Militante Féministe et des droits humains 

- Adam TABBOUCHE Ecologiste et membre Relais des droits humains 

- Wezna MOULA Syndicaliste militante politique Tizi Ouzou

- Nassim OUGHLISSI Militant droits de l’homme 

- Mouloud DEBOUB Militant Politique Bejaia 

- Fodil MESSAOUDENE Militant LADDH -

- Karim BOURDJIOUA Comité Solidaires avec les travailleurs Bejaia 

- Nadia BOUCHAOUR militante LADDH

- Leila SAADNA Cinéaste et militante féministe décoloniale 

- Khelaf BENHADDA Directeur Site Electronique 

- Fatiha BOUCHENAF Consultante 

- Hassaine KOURDOULI Médecin et militant des droits humains 

- Brahim BENAOUF Militant LADDH

-  Mohamed KOROBI militant LADDH

- Samira OURET Enseignante universitaire 

- Yasmina TOUATI membre associative voix de l’enfant de Bejaïa 

- Abbou BOUZIDI Citoyen Algérien

- Anouar RAHMANI Ecrivain 

- Nassera DUTOUR Porte parole du CFDA

- Chafia MAMMASSE membre de l’association Voix de l’enfant.

- Kouceila ZERGUINE, Avocat et militant LADDH

- Mohammed BOUDOU, militant LADH SBA

- Younes Ali Slimane, militant DDH et fondateur de l’école des réfugiés

- Rafika GHERBI, journaliste et militante DDH à Paris

- Aomar AIT SLIMANE, militante DDH et Ex SG d’Amnesty International Algérie

- Rachid BOUDJAOUI, Comité de défense et de sauvegarde des Libertés.

- Sabah SAIDI Vve AYADI, Bénévole dans l’association « la voix de l’enfant » Bejaïa

- Sofia TORCHE, Juriste droits humains

- Ghania MOUFOK, Journaliste 

- Yasmine MAKHLOUFI, membre de l’association « la voix de l’enfant » Bejaïa

- Moulay Idriss CHENTOUF, coordinateur national PLD

- Samir MIHOUB, militant syndicaliste

- Sarah ZIANE, Vice président de l’association « la voix de l’enfant » Bejaïa

- Sabrina RAHMANI, membre de l’observatoire Citoyen Algérien (OCA)

- Sabrina AMRIOUNE, Féministe et militante des droits humains 

- Ikram AIS, militante DDH et ancienne vice présidente d’Amnesty International

- Sofiane CHEBALLAH, militant des droits de l’homme

- Djamel-eddine KHANNANE, ingénieur et militant LADDH Oran

- Said MEDJEK, militant du conseil national du RCD

- Sedik GUEMGHAR, militant RCD

- Chami TARIK, étudiant

- Meziane TIGRINE, militant droits de l’homme

- Nadia HADJ HAMDRI, militante des Droits Humains

- Mehdi BERKOUK, militant droits de l’homme

- Youcef REZZOUG, journaliste

- Asma LARBI, universitaire Oran

- Atmane MAZOUZ, député 

- Anis AIT MENGUELLET, militant associatif et militant des droits humains

- Madjid KHETTAR, journaliste

- Massinissa HAMADENE, étudiant en SIC

- Aissa AMAZIGH, militant pour les droits humains

- Cherif SI HADJ MOHAND, étudiant

- Amirouche NEDJAA, Directeur de MENA Média monitoring

- Idir OUACHEK, militant des droits de l’homme

- Ramdane SAIDI, militant des droits de l’homme

- Hamoum THINHINANE, militante des droits de l’homme 

- Azdine ZIREM, militant anticonformiste Akfadou

- Samy Hassani OULD OUALI,

- Salah ABDERRAHMANE, Avocat et militant des droits de l’homme

- Braham BENADJI, Député

- Lynda GOUMEZIANE, enseignante à l’UMMTO

- Muhend ENTEGHAR, Ingénieur militant politique RCD

- Islem GHETTAS, militant des droits de l’homme

- Iflis THNINHINANE, militante des droits humains

- Mokhtar OUAZI, journaliste

- Akcil TICHEFATINE, militant des droits humains

- Manel KHEFFACHE, militante des droits humains

- Krimou GOUDJIL, enseignant

- Abdelmalek AIBEK, militant des droits humains, activiste politique

- Mohamed ATOUT , militant Syndicaliste

- Amirouche AIT HAMOUDA

- Yamina BAIR, journaliste

- Farid BOUHATTA, journaliste

- Lynda ABBOU, journaliste

- Tahar SI SIRIR, syndicaliste et militant de la personne humaine

- Tassadit GUETTAF, Militante associative et Elue Communale

- Djamila DIAL

- Adriane BOUDAOUD

- Tahar BELABBAS

- Said LOIC, étudiant de Tizi Ouzou

- Aknine ESSAID, militant humaniste

- Hacene LOUCIF, journaliste

- Atiqa BELHACENE, militante féministe

- Fatah BOUHMILA, militant syndicaliste et des droits de l’homme

- Samira DEHRI

- Mohamed LAZILI

- Ferhat SADOUD, Avocat et militant LADDH

- Koceila BOUKLILA, militant des droits de l’homme

- Aghiles SEDIKI, enseignant

- Baya BOUNACHE, juriste , journaliste et militante des droits de l’homme

- Salah RABAHI, militant des droits de l’homme

- Malik CHAOUI, militant des droits culturels

- Hacene ZIDANI, militant des causes justes

- Djâafar BENSALAH, journaliste

- Micipsa DIDOUCHE, Etudiant et militant des droits de l’homme

- Fares BEDHOUCHE , Militant JIL JADID

- Yasser BELAMRI, avocat et défenseur des droits de l’homme

- Aghiles BENZIDANE , Militant des droits humains

- Youcef BENZIDANE, militant des droits humains

- Ines MELIANI, Militante des droits humains

- Amina CHEBALLAH, militante féministe à Thrwa n’fadhma n’soumeur

- Ouerdia ABIB, militante féministe à Thrwa n’fadhma n’soumeur

- Massinissa NEGROUCHE, militant des droits de l’homme LADDH

- Farid AMIR, militant des droits de l’homme et Doctorant Béjaia

- Lydia KARA ZAITRI, Militante des droits des femmes AFEPEC Oran

- Hanane BEKHIT, Militante des droits des femmes AFEPEC Oran

- Djamila REMAOUN, militante des droits des femmes Oran

- Mohamed ALLALOU, SG du syndicat des travailleurs de l’éducation Tizi Ouzou

- Zoulikha TAHAR, Slameuse et Vidéaste

- Adel BOUCHERGUINE, journaliste

- Aissa RAHMOUNE, Avocat et militant LADDH

- Boualem ZIANI, syndicaliste du SATEF 

- Aouicha BEKHTI, féministe et laïque

- abdelaziz NOUREDINE, militant des droits humains LADDH

- Farida OUAGHLISSI, Coordination des familles des disparus 

- Manar MANSRI, Militant des droits de l’homme LADDH

- Djamal ATTA, Membre du comité de défenses des libertés Bejaia

- Khaoula Taleb Ibrahimi, universitaire, Alger 

- Réseau Wasdila / Avif

- Fares Kader AFFAK Militant des droits humains.

 

Pour rejoindre l'initiative: sathamdz@yahoo.fr 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 00:43

liberté presse algérie ‘La liberté de la presse en sursis !’


Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Mohammadia, distante de quarante cinq kilomètres du chef lieu de la wilaya, ont auditionné le chef du bureau d’El-Watan exerçant a la maison de la presse de Mascara en date du 09 septembre, et ce, suite a une plainte déposé par le président de l’assemblée populaire communale de Mohammadia, du parti du front de libération national pour un article jugé diffamatoire.


L’article en question, fait état de deux enquêtes diligentées par les policiers de la dite sureté, et ce, sur instruction du procureur de la république prés du tribunal de Mohammadia. La première affaire concerne une entreprise qui a déposé plainte concernant l’ouverture des plis ou les ou les critères d’attributions de l’entreprise en question ‘moins disant’ non pas été retenues, vu que cette dernière a été purement et simplement évincé. Le marché en question a été cédé à une autre entreprise. Les textes ont ne peut plus légaux qui n’ont pas été pris en compte. La seconde affaire, qui a défrayé la chronique se rapportant au détournement de prés de six(600) couffins de ramadhan.
Onze personnes dont des élus et fonctionnaires de l’Apc de Mohammadia, et un auguste élu de l’APW de Mascara ont été mis sous contrôle judiciaire, dans le cadre de cette scandaleuse intrigue ou le couffin de ramadhan dans la wilaya est aliéné à des fins électoralistes, où le conditionnement de ces colis alimentaires est soumis à des histoires du donnant-donnant. On se demande ou est la diffamation dans l’article tant crié sur les toits au sein de l’assemblée populaire communale de Mohammadia ?


Le tout enveloppé dans une sorte d’instinct tribal et clientéliste, malléable a outrance ou des élus qui ont pignon sur les trottoirs exercent une sorte de lavage de cerveau pour parvenir à leurs fins. Véritable strapontin pour se faire élire pour un troisieme,quatrieme mandants des élus de la wilaya de Mascara, à l’exemple de plusieurs communes ont été pourtant condamnés pour ces méfaits mais demeurent toujours en poste. L’article en question, de notre confrère Souag Abdelouahab du quotidien ‘El-Watan’, ne comporte aucune diffamation, vu qu’une enquête concernant deux affaires a été observée au sein de l’assemblée concernant ou des convocations en ce sens ont été destinataires aux différents acteurs ‘présumées’ incriminés.


Notons au cours de l’audition de notre confrère par les éléments de la police judiciaire de la sureté de daïra de Mohammadia, fait état de pressions pour connaitre les sources d’informations du journaliste Souag Abdelouahab.
Ce qui implique que nous sommes loin des pays qui se respectent ou le rôle des medias est jugé aussi naturel que primordial pour diffuser dans le public les méfaits de la gabegie et la corruption qui fait des ravages dans la wilaya de Mascara, via des élus et autres cols blancs.


Le syndicat national des journalistes(SNJ), bureau de wilaya de Mascara, dénonce avec véhémence les enchainements de procès par des condamnations et autres harcèlements de journalistes et correspondants de la presse dite ‘indépendante’, témoigne de la volonté des autorités de réduire au silence ceux qui les ‘critiques’.


Pour conclure, le syndicat national des journalistes bureau de wilaya Mascara, réitère sa solidarité la plus totale à tous les confrères condamnés pour avoir « osé »dire la vérité et dont certains, apparemment, mécontent, s’en prennent violemment aux journalistes et correspondants vu leur position dominante, pour bâillonner la liberté d’expression. La lutte continue !


MANSEUR SI MOHAMED
SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES-BUREAU DE WILAYA DE MASCARA

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 21:33

Alors que l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL) poursuit son avancée en Irak et en Syrie, des dignitaires religieux à travers huit organisations islamiques signent l’appel initié par Reporters sans frontières pour condamner les crimes de guerre perpétrés par le groupe terroriste à l’encontre des journalistes.

Après les assassinats des journalistes américains James Foley le 19 août 2014 et Steven Sotloff le 2 septembre 2014, des dignitaires musulmans d’Égypte, du Qatar, d’Indonésie, de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis et du Canada s’élèvent pour dénoncer les exactions de l’Etat islamique à l’encontre des populations civiles, et plus particulièrement des journalistes syriens et étrangers en Syrie et en Irak.

Dans cet appel, les dignitaires dénoncent l’instrumentalisation de l’islam par l’EIIL à des fins politiques et expansionnistes. “A travers ses actes barbares, l’Etat islamique ne ternit pas seulement l’image de l’islam, mais porte préjudice aux musulmans à travers le monde”, déclarent les dignitaires. Ils exhortent également l’organisation terroriste, qui a mis en place une véritable industrie des otages, à libérer les journalistes et tous les civils actuellement entre ses mains.

Les premiers signataires de cet appel sont :

  • La Mosquée Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse sunnite d’Egypte, basée au Caire, et l’une des plus réputées du monde musulman.
  • L’Union internationale des Savants musulmans. Basée à Doha au Qatar, elle regroupe des cheikhs et oulémas influents dans le monde musulman et est présidée par Youssef Al-Qaradaoui.
  • Le Conseil des Oulémas indonésien. Basé à Jakarta, ce Conseil est la plus haute autorité musulmane en Indonésie ; elle est dirigée par Slamet Effendy Yusuf.
  • La Grande Mosquée de Paris. Mosquée mère des mosquées françaises, elle représente la communauté musulmane de France, la plus importante d’Europe. Elle est dirigée par le recteur Dalil Boubakeur, président également du Conseil français du culte musulman.
  • L’Union des Organisations Islamiques de France. Basée à La Courneuve, cette fédération regroupe plus de 250 associations musulmanes réparties sur le territoire français ; elle est dirigée par Asmar Lasfar. Cette fédération, membre du Conseil français du culte musulman, détient la présidence et vice-présidence de 11 des 25 conseils régionaux du culte musulman.
  • Le Conseil suprême islamique du Canada. Basé à Calgary dans la province canadienne de l’Alberta, ce Conseil a été fondé et est dirigé par l’imam Syed Soharwardy, également fondateur de l’organisation Muslims against Terrorism.
  • Le Conseil des relations américano-islamiques. Basé à Washington D.C, ce Conseil est la plus grande organisation musulmane de défense des libertés civiles aux Etats-Unis. Il a été fondée et est dirigée par Nihad Awad.
  • Le Conseil musulman de Grande-Bretagne. Basé à Londres, cette organisation est à la tête de plus de 500 institutions et associations musulmanes, locales et régionales, en Angleterre. Le secrétaire général est le Dr. Shuja Shafi.

………………………………………………….

Appel solennel Des dignitaires musulmans condamnent les assassinats de journalistes par l’Etat islamique

Nous, dignitaires religieux, condamnons fermement les exactions commises par l’Etat islamique à l’encontre des journalistes locaux et étrangers en Syrie et en Irak, et notamment les décapitations des reporters américains James Foley et Steven Sotloff.

Ces prises d’otages et assassinats barbares commis à des fins politiques constituent des crimes contraires aux principes de l’islam. Nous rejetons toute justification de la violence au nom de notre religion.

A travers ses actes barbares, l’Etat islamique ne ternit pas seulement l’image de l’islam, mais porte préjudice aux musulmans à travers le monde.

Nous demandons à l’Etat islamique de libérer les otages toujours entre ses mains, parmi lesquels des journalistes.

Signataires :

  • La Mosquée Al-Azhar
  • L’Union internationale des savants musulmans (UIOM)
  • La Grande Mosquée de Paris
  • L’Union des Organisations islamiques de France (UOIF)
  • Le Conseil des Oulémas Indonésien (MUI)
  • Le Conseil suprême islamique de Canada (ISCC)
  • Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR)
  • le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB)

  


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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 14:01

increase-online-securityReporters sans frontières est scandalisée par le verdict, prononcé le 1er septembre, par la cour de Ghardaïa qui confirme la peine de deux ans de prison pour Youcef Ould Dada. Ce net-citoyen avait partagé une vidéo montrant des policiers en train de commettre un vol, en marge des affrontements intercommunautaires à Ghardaia.

En prison depuis le 27 mars dernier, l’informaticien de 47 ans a été condamnéle 10 juin 2014, par le tribunal de Ghardaïa (600 km au sud d’Alger), à deux ans de prison ferme assorti d’une amende de 100 000 DA (environ 930 euros) pour “publication de photos et de vidéos qui touchent à l’intérêt national”. En cause, une vidéo qu’il a publiée sur sa page facebook - dont il nie être l’auteur - montrant trois policiers volant un magasin dans la commune d’El Guerrara, à 115 km au nord-est de Ghardaïa. Ces faits se sont déroulés fin novembre au cours des violences qui ont secoué la ville de Ghardaïa.

En confirmant la condamnation de ce citoyen à une peine de prison aussi sévère qu’absurde, l’état algérien veut envoyer un signal fort à tous ceux qui seraient tentés de dénoncer les abus de la police, déclare Virginie Dangles, adjointe à la direction de la Recherche de Reporters sans frontières. La vidéo partagée par Youcef Ould Dada a été diffusée par la chaîne privée Ennahar TV et reprise par plusieurs internautes sur les réseaux sociaux sans qu’aucun d’entre eux n’aient été inquiétés à ce jour, pas plus que ces policiers facilement identifiables filmés en flagrant délit de vol”.

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh) n’a pas tardé à réagir face à cette condamnation et a d’ores et déjà fait savoir qu’elle introduirait un pourvoi en cassation.

 

RSF

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 13:19

 

Communiqué Ligue des Droits de l'Homme:

 

La Ligue des droits de l’Homme tient à exprimer sa plus vive indignation et sa colère suite au décès, intervenu le 21 août dernier, de M. Abdelhak Goradia, « par asphyxie et régurgitation gastrique » d’après les conclusions de l’autopsie, sur le trajet du centre de rétention de Vincennes vers l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, en vue de son expulsion vers l’Algérie.

 

Jamais une mesure d’expulsion ne devrait se conclure par la mort d’un homme et ceci engage la responsabilité des policiers mais aussi la responsabilité d’une autorité politique qui, de gouvernement en gouvernement, finit par considérer la mort d’un étranger comme une inévitable bavure collatérale.

 

La Ligue des droits de l’Homme rappelle son opposition à cette politique et aux centres de rétention administrative. Elle appelle à l’organisation d’un grand débat national sur la question de l’immigration et des lois qui l’encadrent, dont celles sur le droit au séjour.

 

La Ligue des droits de l’Homme demande la vérité quant aux causes et responsabilités de ce décès et s’associera aux initiatives qui pourront être prises en hommage à M. Goradia.

 

 

 

Paris, le 25 août 2014

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 17:48

COMMUNIQUE


Le collectif des habitants de la cité 110 Logements AADL / Tizi Ouzou s’est réuni

en assemblée générale le Dimanche 03 Aout 2014 au sein du quartier  afin de débattre des nombreux problèmes rencontrés par les locataires et de les porter

à la connaissance des instances concernées.

En premier lieu, les habitants relèvent les sérieuses perturbations en matière d’alimentation en eau potable qui sont enregistrées depuis plusieurs mois,  viennent ensuite d’autres problèmes tels que le ramassage des ordures ménagères qui s’effectue d’une manière sporadique.

L’autre problème évoqué est celui lié   à l’inondation des caves des immeubles provoquant la prolifération des moustiques et même la détérioration des fondations de ces mêmes immeubles. Des eaux stagnantes qui risquent d’engendrer des maladies et cause l’érosion des bâtisses pouvant avoir de grave conséquences.  

Certains locataires se plaignent d’une part, du problème d’étanchéité qui s’est  posé dès la réception des clés des logements et d’autre part de la non remise des reçus de versement des loyers et charges à temps.

Enfin les habitants  ont soulevé  un autre souci d’une importance majeure qui touche à l’espace vital et à la sécurité  de leurs enfants. En effet l’aménagement d’une aire de jeu est devenue plus qu’indispensable vu les dangers permanents auxquels s’exposent ces petits en jouant sur la route, alors qu’un espace existe et reste qu’à être aménagé. 

A cet effet, ils interpellent  les responsables de l’ADDL et les autorités locales afin d’agir dans les meilleurs délais.

Les locataires prévoient des actions plus radicales, notamment la fermeture des structures concernés.

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 03:29

rcd logoRassemblement pour la Culture et la Démocratie
BUREAU REGIONAL DE TIZI OUZOU

Déclaration - interpellation

Depuis plusieurs années, notre région vit au rythme de kidnappings. Œuvre de criminels de tous bords, ces abominations restent, malheureusement, souvent impunies.

Particulièrement ciblés, nos opérateurs économiques et leurs familles vivent constamment dans la hantise d’un enlèvement. Leur quotidien est d’autant plus insoutenable que des rapts ont connu un dénouement dramatique.

Comme pour rappeler qu’elle est toujours là, la bête immonde vient encore de frapper à Azazga et Beni Zmenzer.

Le RCD compatit avec les familles éplorées, les assure de son soutien et rend hommage à la solidarité citoyenne.

Le RCD rappelle que, dès l’apparition de ce phénomène, ses élus à l’APW n’ont pas cessé de réclamer une session extraordinaire pour débattre de l’insécurité dans la région afin de prendre les mesures nécessaires pour la sécurité des citoyens et de leurs biens. Le RCD partage les interrogations justifiées de la population sur ce phénomène récurent d’entretien de l’insécurité dans la région.

Malheureusement, les 81 rapts, dont plusieurs ont connu une fin tragique, ne constituent pas un motif d’inquiétude pour la coalition FFS-FLN-RND .

De ce fait, l’assemblée populaire de la wilaya est de nouveau interpellée sur l’impératif de convoquer une session extraordinaire pour délibérer sur la situation sécuritaire dans la wilaya en exigeant la participation des autorités concernées.

La sécurité est le prélude à tout développement.

Tizi Ouzou,le 19 juillet 2014

Le bureau régional RCD

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 13:02

La LADDH sous la présidence Maitre DEBOUZ SALAH exprime, une fois encore, sa préoccupation face à la détérioration de la situation dans les territoires palestiniens occupés, en particulier du fait de l’usage excessif et disproportionné de la force par Israël, puissance occupante.

 

La LADDH condamne fermement les attaques militaires d’Israël dans la bande de Gaza qui ont causé la mort plus de 92 Palestiniens tués et plus de 700 blessés dans des raids israéliens , dont 22 enfants, en violation flagrante du droit international et au mépris des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. Les forces d’occupation commettent en toute impunité des crimes de guerre contre la population civile palestinienne sans défense .

 

La situation humanitaire est très préoccupante .et surtout les attaques militaires d’Israël commettait une agression sans précédant contre la bande de Gaza en violation flagrante du droit international et au mépris des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. Les forces d’occupation commettent en toute impunité des crimes de guerre contre la population civile palestinienne sans défense.

 

La LADDH considère que ces attaques féroces n'auraient jamais atteint une telle ampleur d'intimidation des Palestiniens et de restriction des libertés sans le silence coupable de la communauté internationale qui encourage l'occupation à poursuivre sa politique arbitraire, expansionniste et criminelle .

 

La LADDH souhaite aux communautés internationales de faire de création d’un mécanisme international de protection des populations civiles.


 

 

P/ Bureau National

Secrétaire National chargé des dossiers spécialisés.

HOUARI Kaddour

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 18:47

Lettre ouverte à l’attention : 

De la Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Catherine Ashton
Du Commissaire européen à l’Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, Štefan Füle
Du Représentant spécial de l’Union européenne pour les droits de l’homme, Stavros Lambrinidis
Des Ministres des Affaires étrangères des Etats Membres de l’Union européenne

Bruxelles, le 20 juin 2014 

Madame la Haute Représentante, 
Monsieur le Commissaire,
Monsieur le Représentant spécial,
Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, 

En amont des prochaines négociations sur le Plan d’action entre l’Union européenne (UE) et l’Algérie dans le cadre de la Politique européenne de voisinage (PEV), le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), Amnesty International, Human Rights Watch, et la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) réitèrent leur appel à donner la priorité au respect des droits humains, y compris l’égalité hommes-femmes et à demander aux autorités algériennes d’adopter des mesures tangibles dans ce domaine. 

En dépit de nombreuses promesses de réforme depuis 2011, le bilan en matière de droits humains en Algérie reste négatif. Les libertés d’association, de réunion et de manifestation ont été drastiquement restreintes et les militants associatifs comme syndicaux font l’objet de poursuites judiciaires arbitraires ayant pour but de les intimider et de sanctionner leur activité de défense des droits humains. L’Algérie ne dispose pas de loi pénalisant de manière adéquate les violences faites aux femmes et les discriminations à l’égard des femmes demeurent ancrées en droit et en fait. Par ailleurs, la coopération de l’Algérie avec des experts et mécanismes des Nations Unies mais également les ONG internationales de défense des droits humains reste très limitée voire inexistante en dépit des demandes répétées de ces acteurs de pouvoir se rendre en Algérie. 

Reflétant cette situation, l’UE a fait part de ses préoccupations lors du conseil d’association de mai 2014 et a déclaré que « L’élection de l’Algérie au Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies doit encourager l’Algérie à renforcer le respect des droits fondamentaux et des libertés civiles, notamment la liberté d’association et la liberté d’expression et d’opinion. L’UE encourage l’Algérie à mettre en place les instruments et les mécanismes de promotion des Droits de l’homme, en ligne avec les conventions internationales, avec une attention particulière pour les droits de femmes. » 

En mars 2014, la Commission européenne (MEMO PEV) faisait une analyse similaire et relevait « une absence constante d’indépendance du pouvoir judiciaire et la situation semble s’être détériorée en ce qui concerne la liberté d’association et de réunion (notamment le maintien des obstacles auxquels doivent faire face les syndicats indépendants) et la liberté d’expression (notamment pour les blogueurs). »

Face à ce constat sombre partagé par l’UE, nos organisations considèrent que les négociations en cours sont une opportunité majeure pour l’UE de mettre concrètement en œuvre dans ses relations avec l’Algérie ses engagements relatifs aux droits de l’Homme et à la société civile, tels que définis à la fois dans sa politique européenne de voisinage révisée et dans le Plan d’action du cadre stratégique de l’UE en matière de droits de l’Homme et de démocratie

En amont de la conclusion d’un Plan d’action UE-Algérie et dans la continuité des positions prises lors du dernier Conseil d’association, nos organisations appellent l’UE et ses 28 Etats membres à exercer une pression forte et concertée afin d’exhorter les autorités algériennes à : 

1. Veiller en toutes circonstances à ce que les défenseurs des droits de l’Homme et tous les acteurs engagés en Algérie puissent exercer pleinement leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique sans craintes de harcèlement ou d’ingérence ;

2. Abroger les articles de la Loi n° 12-06 sur les associations qui violent la liberté d’association et le droit des associations à coopérer et à s’affilier avec des organisations basées dans d’autres pays ;

3. Abroger le décret interdisant depuis 2001 les réunions et manifestations à Alger ;

4. Assurer la protection des femmes et des filles contre les violences liées aux genres, y compris en adoptant une législation qui pénalise la violence contre les femmes sous toutes ses formes ;

5. Abroger les dispositions du Code pénal et du Code de la Famille qui sont discriminatoires à l’égard des femmes et des filles ainsi que retirer toutes les réserves à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ratifiant son Protocole facultatif ;

6. Veiller à ce que les changements proposés à la Constitution soient conformes aux obligations internationales de l’Algérie en matière de droits humains, et ne pas adopter de modifications qui consacreraient l’impunité pour de graves atteintes aux droits humains, telles que les disparitions forcées, les exécutions illégales et les actes de torture ;

7. Coopérer pleinement avec le Conseil des droits de l’Homme, y compris avec ses experts des droits de l’Homme – ou procédures spéciales – notamment en répondant sans délai et de manière favorable à leurs demandes de visite, en délivrant et en honorant des invitations permanentes aux experts et groupes de travail de l’ONU sur les droits de l’Homme, et en mettant rapidement en œuvre leurs recommandations et communications ;

8. Délivrer, sans délai, des visas aux représentants des organisations internationales de défense des droits de l’Homme qui demandent à se rendre en Algérie. 

En outre, nos organisations appellent à ce que le chapitre relatif aux droits de l’Homme du futur Plan d’action UE-Algérie traduise une volonté ferme d’avancer conjointement la promotion et la protection des droits de l’Homme de jure et de facto sur la base des standards internationaux en matière de droits humains. Ainsi nous attirons votre attention sur la nécessité d’adopter des objectifs concrets dans le domaine des droits humains, assortis d’un calendrier de réformes devant être engagées à court terme par l’Algérie, et en impliquant la société civile algérienne indépendante de manière constructive. Il est également important de définir des indicateurs précis permettant une évaluation objective et régulière de la situation fondée sur les standards définis dans sur les conventions internationales relatives aux droits humains. 

Enfin, nous vous prions de trouver ci-dessous les liens vers nos documents concernant les derniers développements en matière de droits humains en Algérie. 

Nous profitons de cette occasion pour réaffirmer notre disponibilité à œuvrer avec vous à la promotion des droits humains en Algérie. 

En vous remerciant pour votre attention, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération. 

Michel Tubiana, 
Président du Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) 

Eric Goldstein, 
Directeur adjoint, Division du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, Human Rights Watch 

Philip Luther, 
Directeur, Programme Moyen-Orient et Afrique du Nord, Secrétariat international d’Amnesty International 

Karim Lahidji, 
Président de la FIDH
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 22:35

increase-online-securityLe 10 juin 2014, le tribunal de Ghardaïa (600 km au sud d’Alger) a condamné un citoyen à deux ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA (environ 930 euros) pour “publication de photos et de vidéos qui touchent à l’intérêt national”. Youcef, 47 ans, est accusé d’avoir publié des vidéos, dont il affirme ne pas être l’auteur, montrant des policiers en train de commettre un vol fin novembre au cours des violences qui ont secoué la ville pendant deux jours.

Alors qu’il nie avoir fait cette vidéo, diffusée par la suite sur les réseaux sociaux et utilisée par une chaîne de télévision privée, Youcef est en prison depuis le 27 mars dernier. Le 3 juin dernier, le procureur de Ghardaïa avait requis une peine de trois ans de prison ferme.

Les vidéos faites à Ghardaïa en novembre 2013, quelle que soit l’identité de leur auteur, mettent en lumière le laxisme des forces de sécurité, voire leur participation aux affrontements communautaires”, déclare Reporters sans frontières. “Au lieu de sanctionner les coupables, parmi les forces de l’ordre, des infractions commises en marge des affrontements de novembre 2013, les autorités algériennes préfèrent utiliser l’argument de l’intérêt national pour condamner sévèrement un simple citoyen qui - en postant ces vidéos dont l’intérêt est indéniable - a fait un véritable travail d’information. Nous demandons la remise en liberté immédiate de ce citoyen-journaliste et la levée de toutes les charges qui pèsent à son encontre”, souligne l’organisation.

 

RSF

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