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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 02:56

Israel-USA.jpg ODH Tizi-Ouzou: Les relations entre Israël et Washington sont plongés dans la crise la plus grave depuis 1975, a affirmé Michael Oren, lors d’un briefing téléphonique avec les consuls israéliens aux états unis durant l’après-midi du samedi 13 mars , rapporte notamment le quotidien israélien paraissant a Tel-Aviv Yediot Aharanot .Michael Oren, qui est l’ambassadeur d’israel aux États-Unis d’Amérique,est un spécialiste de l’histoire du proche orient, faisait référence a une grave crise en 1975 entre les deux partenaires, quand les états-unis avaient obligé Israël a un repli partiel du Sinaï égyptien,alors spolié par l’état sioniste . Ses manifestes désavouent ceux du premier ministre de l’entité sioniste Benyamin Netanyahou, qui s’est expérimenté de minorer la crise provoquée au cours de la visite en Israël du vice président Joe Biden, et ce, durant la crise de 2010 , par l’annonce d’un nouveau projet de colonisation à Jérusalem-Est. C ette déclaration-la construction de 1.600 logements  Juifs a Jersusalem-Est, un secteur a majorité arabe annexé en 1967-a été ressentie, « parait-il », comme une « offense », par Washington. Elle a été interprétée comme un verrouillage aux efforts américains pour promouvoir le processus de paix israélo-palestinien. 

« Cela a été un affront, une insulte, plus encore cela a vacillé le fragile processus de travail d’aligner la paix dans cette région profonde du proche orient. », a déclaré en date du dimanche 16 mars 2010, David Axelrod, conseiller du président Obama. La veille de cette sortie a la vaudevillesque, la secrétaire d’état Hillary Clinton eut un entretien téléphonique, « parait-il » comme étant « très dur »avec Benyamin Netanyahou, selon le département d’état. Une quarantaine de minutes pour passer un « savon »à ce dernier et condamner l’attitude profondément négative d’Israël envers Washington, selon la presse Israélienne, qui a longuement commenté cette bouffonnerie. Politiquement correcte, la tactique de Benyamin Natanyahou est simplement identique que celle du criminel de guerre Sharon et de Barak avant lui. Certes, un léger froid entre Washington et Tel-Aviv a été inspiré, pareillement, le casting presque parfait de Joe Bid en qui « condamne »cette annonce méprisable du premier ministre israélien, Hillary Clinton elle la trouve formellement « outrageante ».Avant la tenue du congres de l’AIPAC, le puissant lobby juive américain, qui a publié un communiqué invitant avec fermeté l’administration américaine a changer de ton. Une sorte de mise en garde contre Barack Obama, et il n’est donc pas exclu que la crise prétendue Israelo-Americaine soit, quelque part, intentionnelle et que les choses ne tarderont pas a rentrer dans l’ordre entre les deux grands amis dans les semaines a venir, moyennant des subterfuges diplomatiques réciproques et éventuellement une énième parade pour une baisse additionnel des attentes Palestiniennes. Les enjeux de cette pseudo crise israélo américaine ne portent nullement sur une réelle volonté de régler la question Palestinienne et encore moins celle de Jérusalem-Est.


« Une avancée vers la paix exige que tous les belligérants, y compris Israël, établissent des choix douloureux mais indispensables quant a une amorce d’un conflit qui perdure. », a évoqué la secrétaire d’état américaine devant le congrès annuel de l’Américain Israël Public Affairs Committee (AIPAC), le principal lobby pro israélien aux Etats- unis, qui se manifeste a chaque élections présidentiels pour renflouer les caisses des candidats, a la condition 'sin qua non', de cautionner les dérives de l'état sioniste sur la population palestinienne. Pratiquement, tous les présidents qui ont foulés la maison blanche y compris le 'Congres américain', ont 'avaliser' tous les attaques, spoliations et autres génocides perpétrés par l'état sioniste sur le peuple Palestinien depuis 1947.


La dernière sortie du président américain 'Obama', prix Nobel de la paix et ce, suite a la démonstration de force de l'état raciste et criminelle sur des enfants,des femmes et des personnes sans défense,perpétrée par l'armée israélienne au cours de cette deuxième semaine du mois de novembre 2012,qui a vu une énième fois,Obama déclarer en ces termes:"Que l'état d'israel a le droit de se défendre et de riposter par tous les moyens pour se protéger des terroristes palestiniens." 

Pour plusieurs observateurs avertis, l’acceptation de principe par Benyamin Natanyahou de la création d’un état palestinien, comme sa disposition théorique a participer a des rounds de négociations de paix n’étaient qu’un écran de fumée a usage diplomatique, un leurre, une bouffonnerie, destiné a dissimuler son refus de négocier et de restituer des terres spoliés, tout en rendant la responsabilité de l’obstruction du processus sur la fraction palestinienne.


Que le soutien des Etats-Unis a Israël soit inconditionnel ou indéfectible, cela n’a rien de surprenant quand on connaît l’influence exercée par les lobbies pro-israel sur la politique moyen oriental de Washington. Le premier ministre israélien,juste avant les élections présidentiels de 2012, s’est rendu a Washington pour une visite officielle de trois jours, ,a mis le doigt sur l’abcès devant le congrès de l’AIPAC, principal groupe de pression juif américain qui ne s’est pas courber,d’ailleurs, en toute désinvolture et audace a déclaré : « …Le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd’hui.Jerusalem n’est pas une colonnie.C’est notre capital.Nous ne devons pas être piégé par des décisions insensés et irresponsables. » 


C’est clair la construction à Jérusalem, comme pareillement dans n’importe quelle autre ville annexée ou occupée par l’état sioniste va se poursuivre, et qu’il n’est pas question de ralentir la colonisation de Jérusalem –Est. Pour Benyamin Natanyahou, Jérusalem-Est, ne fait pas partie du deal, et que la création d’une nouvelle colonie ou l’extension d’une colonie existante, a l’exemple de la construction de 1600 logements nouveaux à Ramat Schlomo, qui est devenue une colonie de Jérusalem-Est ou vivent déjà près de 20.000 colons israéliens. Plus grave et selon la presse israélienne datée de la deuxième semaine du mois en cours, à savoir la construction de 20 logements a l’emplacement d’un hôtel palestinien a Jérusalem-Est a été confirmée par des organisations humanitaires activant dans la région. La question de la colonisation, en particulier à Jérusalem-Est, est par ailleurs l’une de celles ou le comportement désoblig eant de l’état sioniste, sur l’esplanade, est la plus sévère a défendre, face aux partenaires et même aux alliées étrangers.
Le gouvernement sioniste –toutes tendances politiques confondus a démontré un mépris absolu le tout enveloppé dans une impunité totale des engagements fixés.Entre la signature des accords d’Oslo en septembre 1993et l’échec des pourparlers de Taba en janvier 2001, le nombre des colons en Cisjordanie est passé de 110.000 a170.000 et la population des colonies de Jérusalem-Est de 147.000 a177.000. Le trouble est donc grand, assez pour que la politique des visées expansionnistes de l’oncle ’Sam’ dans la région avec son protégé l’état ‘sioniste ‘ d’Israël ‘, qui illustre a quel point le badinage diplomate de façade peut être cynique et cruel pour les Palestiniens.
Assimilée comme une sorte de chantage par les différents observateurs internationaux, le premier ministre Benyamin Netanyahou, a souligné devant ce même congrès de l’AIPAC, que : « …Le gel total de la colonisation juive exigé par les autorités palestiniennes et la communauté pourrait suspendre les négociations de paix pour un an encore ».La colonisation continuera en toute impunité via une certaine complicité latente des états Etats-Unis,qui verse chaque année la modique somme de trois(03)milliards de Dollars US,comme aide militaire,et ce,pour mater plus le peuple Palestinien.
Pour les régimes arabes alignés sur Washington sarclent la cause Palestinienne depuis une perpétuité pour plaire avec les concupiscences des Etats-Unis dans la région et se maintenir au pouvoir par tous les moyens,y compris les veuleries, cela est devenu la coutume d’usage des pays Arabes-fréres.Sur ce point précis, l’Algérie illustre ,d’ailleurs, mémorablement sa prise de position historique et indéfectible au peuple Palestinien pour une véritable patrie sans partie pris.Le sommet arabe,qui s'est tenu a l'époque du défunt Mouammar El Gueddafi en Libye(Syrte)au menu : la Palestine et El-Quods,qui demeurent sous les feux de la rampe,et dont les populations continuent de subir l’ une des dégradations jamais égalées dans l’histoire de l’humanité. Les spoliations, les génocides et les crimes contre l'humanité, ou ni le 'monde civilisé' ni les pays 'frères arabes' n'osent condamner. Le sommet arabe en question, serait-il un sommet de tout es les chances ou un simple rideau de fumée, vu les dissensions profondes. L’histoire témoignera. 


Manseur Si Mohamed pour l'ODH Tizi-Ouzou

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 05:05

mur palestine ODH Tizi-Ouzou: Depuis juillet 2002, le gouvernement sioniste édifié à un rythme effréné un mur dans le but avancé reste celui de séparer la Cisjordanie de l’état sioniste sous le fallacieux scénario ’sécuritaire’.En juillet 2003, un premier tronçon de 125 kilomètres a été réalisé.Dans une deuxième étape, lancée en octobre 2003, le mur qui n’empreinte pas la ligne verte, c’est a dire la frontière avérée depuis 1967 entre l’état sioniste et les territoires palestiniens progresse a s’ avancer a certains points sur plus de 3O kilomètres a l’intérieur du territoire palestinien. Dans ce contexte navrant, il est important de souligner que ce mur de la honte, c’est aussi 16.000 hectares de terres confisquées, un déracinement systématique d’oliviers, des vergers, des terrains cultivables et des puits détruits. Ce mur de 650 kilomètres est l’aboutissement d’une longue chaîne de colonisation, d’occupation et de destruction menée au mépris p ermanent des droits de l’homme les plus élémentaires. Des dizaines de milliers de palestiniens privés de toute source de revenu, ou plus de 200 000 palestiniens se sont retrouvées isolées, poussés de fait a l’exil, et les 250.000 autres habitants de Jérusalem-Est coupés totalement du reste de la Cisjordanie. Le mur se situe entre les enfants et leurs écoles, les étudiants et leurs universités, les malades et leur médecin, entre les villages et leurs puits, entre les paysans et leurs champs ou 55 villages ont été coupes de leurs terres et de leurs puits dont 50 puits expropries pour un total de 5 millions de mètres cubes d’eau.La majorité des colons israéliens sont désormais installés dans les zones annexées de facto dans des terres cultivées et fertiles.Avec la construction du mur, Jérusalem-Est et ses 290.000 habitants Palestiniens, déjà séparés du reste de la Cisjordanie par les colonies Israéliennes, se voient complètement encerclés et d éfinitivement coupés de l’arrière du pays.Ce qui annule toute possibilité pour Jérusalem-Est d’être la capital de l’état de la Palestine .Gaza,ou résident plus d’un million et demi de Palestiniens, est déjà cernée par une barrière électrifiée,et divisée en trois zones distinctes contrôlées par l’armée israélienne pour protéger quelque 8OOO colons israéliens,qui disposent de 40% du territoire. Le mur pousse au désespoir un peuple entier, qu’il parque dans des cages a ciel ouvert.

Loin de garantir la sécurité des Israéliens, il pousse a la recrudescence de la violence dont sont victimes la population civile Palestinienne.Il rend de fait impossible l’établissement d’un état viable et souverain sur les frontières de 1967.Le mur de la honte préméditée depuis juillet 2002 par Israël, est l’illustration spécifique d’un état raciste et ségrégationniste qui compromet,ainsi toutes les chances de paix et d’une solution pol itique,juste et durable ,nécessairement négociée.Le 21 octobre 2003 ,l’assemblée générale des nations unies a votée la résolution 1341 condamnant fermement la construction du mur ,exigeant l’arrêt des travaux de construction ,le démantèlement du mur dans le territoire palestinien occupée,y compris Jérusalem- Est et alentours,qui s’écarte de la ligne d’armistice de 1949 et qui est contraire aux dispositions pertinentes du droit international. 
 

Le mur, long de 650 kilomètres, avec des tours d’observation munie de radars et abritant des soldats disposant d’un équipement de vision nocturne, avec camera a imagerie infrarouge, complétée par une surveillance vidéo constante a partir de ballons et de drones (avions sans pilote).Toutes les informations sont relayées en temps réel vers un poste de commande.

Rouleaux de barbelés métalliques acérés d’une hauteur de 1.80 mètres,entre la route et les barbelés,une piste de sable permet de conserver les traces de quiconque de s’en approcher.Le long des sections considérées par Israël comme a haut ‘risque’ ,la clôture est remplacée par un mur de béton armée de 8 mètres de haut. Un fossé de 2 mètres de profondeur pour empêcher le passage de véhicules palestiniens, en plus d’un rouleau de barbelés aiguisés et capteurs au sol destinés à repérer tout mouvement avant que la grille ne soit touchée.En aggravant encore la situation des Palesti niens et en rendant plus insupportable leur vie quotidienne, le mur de l’apartheid compromet toute perspective de règlement juste du conflit.

 

 

Manseur Si Mohamed pour l'ODH Tizi-Ouzou

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 18:26

Mohamed-Brahmi.pngNouvel assassinat politique en Tunisie. Mohamed Brahmi, coordinateur général du Mouvement populaire (un parti d’opposition de gauche) et député à l’Assemblée nationale constituante, a été tué, ce jeudi 25 juillet, par balles devant son domicile près de Tunis, selon des médias tunisiens.


« Mohamed Brahmi, coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l'Assemblée nationale constituante (ANC), a été assassiné par balles devant son domicile dans le secteur d'Ariana », ont indiqué la télévision nationale et l'agence officielle TAP.

Il s’agit du second assassinat politique dans ce pays en transition démocratique après la chute du régime de Ben Ali. Il intervient plus de cinq mois après celui d’un des responsables de l’opposition tunisienne, le célèbre avocat Chokri Belaïd, assassiné par balles le 6 février dernier.

Pour la journaliste et militante tunisienne Amel Béjaoui, les auteurs de l’assassinat voulaient envoyer un message symbolique, le jour de célébration de la fête de la République, à tous ceux qui appellent à la fin de la troïka (une coalition rassemblant trois partis représentés à l'Assemblée constituante tunisienne, ndlr). « Le corps de Mohamed Brahmi a été criblé de balles de la tête aux pieds. Ils voulaient montrer de quoi ils sont capables. C’est le deuxième signal après celui envoyé avec l’assassinat de Chokri Belaïd ».

Ce nouvel assassinat, qui a provoqué une onde de choc dans le pays, risque de compliquer davantage la difficile transition vers la démocratie en Tunisie. Il pourrait aussi impacter fortement le tourisme, principale source de revenus en devises du pays, et accentuer la crise économique.  

 

Source: TSA

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 17:30

increase-online-securityLe procès d'un blogueur qui comparaît devant un tribunal militaire, en Tunisie, pour avoir exprimé pacifiquement son opinion sur internet est une preuve inquiétante de la situation dans le pays en matière de liberté d'expression, a déclaré Amnesty International.

Le procès de Hakim Ghanmi doit débuter le 29 mai 2013 devant un tribunal militaire de Sfax, dans l'est de la Tunisie. 
Amnesty International réclame la levée des charges retenues contre cet homme car il semble poursuivi uniquement pour avoir exprimé, de manière pacifique, son point de vue sur la façon dont le directeur d'un hôpital militaire traite les patients de l'établissement. 

Hakim Ghanmi est accusé d'avoir « [porté] atteinte à la dignité de l'armée nationale », « sciemment perturbé la quiétude [de tiers] à travers les réseaux publics des télécommunications » et « imputé à un fonctionnaire public des faits illégaux en rapport avec ses fonctions sans en établir la véracité », pour avoir publié une lettre adressée au ministre tunisien de la Défense sur son blog, Warakat Tounsia, en avril 2013. Dans cette lettre, il se plaignait des agissements du directeur de l'hôpital militaire de Gabès. 

Le blogueur dénonçait ce qu'il décrivait comme le refus, de la part de l'hôpital, de recevoir une patiente (sa belle-sœur) alors qu'elle avait rendez-vous. Il demandait également l'ouverture d'une enquête sur le directeur de l’établissement en raison de la manière dont il traite les patients. 

Ce responsable a porté plainte contre Hakim Ghanmi auprès du tribunal militaire de première instance de Sfax. Le blogueur encourt jusqu'à trois années d'emprisonnement et une amende. 

« Le procès d'Hakim Ghanmi est un nouveau coup porté à la liberté d'expression en Tunisie », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. 

« Le simple fait qu'une action en justice soit intentée contre lui représente déjà une violation de son droit fondamental à la liberté d'expression. Et qu'il soit jugé par un tribunal militaire pour avoir écrit sur un blog est tout simplement choquant et contrevient aux obligations internationales de la Tunisie en matière de droits humains. Des personnes civiles ne devraient jamais être jugées par des tribunaux militaires. » 

« Hakim Ghanmi devrait avoir le droit d'exprimer pacifiquement ses reproches envers les autorités et les institutions publiques sans avoir à craindre d'être harcelé ou de subir des représailles. Critiquer les autorités et exiger que des comptes leur soient rendus est un droit pour lequel les Tunisiens se sont battus et qu'ils ont obtenu avec beaucoup de peine. » 

« Il est véritablement troublant de constater qu'en Tunisie des citoyens puissent encore être poursuivis en justice parce que certains responsables n'acceptent pas d'être critiqués. » 

Depuis le soulèvement qui a entraîné la chûte de l'ancien président Zine el Abidine Ben Ali, les autorités n'ont cessé de harceler des journalistes, des artistes, des blogueurs et d'autres personnes critiques à l'égard des pouvoirs publics. Pour ce faire, elles se servent d'articles de la législation tunisienne qui érigent en infraction la diffamation et l'expression d'opinions jugées menaçantes pour l'ordre public ou considérées comme portant atteinte aux bonnes mœurs ou aux valeurs sacrées. 

Hakim Ghanmi est poursuivi au titre de l'article 91 du Code de justice militaire et de l'article 128 du Code pénal. Ces deux articles ont aussi servi récemment à condamner à quatre mois de prison avec sursis Ayoub Massoudi, ancien conseiller présidentiel qui avait formulé des commentaires critiques à l'égard de l'armée. 

Hakim Ghanmi est également poursuivi au titre de l'article 86 du Code des télécommunications, qui a été utilisé pour condamner en mars 2012 le blogueur Jabeur Mejri à sept ans et demi de prison pour des articles publiés en ligne et jugés insultants envers l'islam et le prophète Mahomet. 

« Au lieu de réagir aux critiques et aux opinions, exprimées de manière pacifique, par des inculpations et des peines de prison, les autorités tunisiennes devraient immédiatement abroger les lois qui limitent de façon excessive la liberté d'opinion et d'expression », a affirmé Hassiba Hadj Sahraoui. 

 

Amnesty International Algérie

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 11:30

stephane_hessel_reference.jpg

 

L'ancien résistant et diplomate français, auteur de «Indignez-vous !», s'est éteint cette nuit à l'âge de 95 ans. Ecrivain, Hessel était aussi un grand défenseur des sans-papiers en France. Stéphane Hessel était également le chef de la mission culturelle et universitaire française à Alger (1964-1968).

Stéphane Hessel, ancien résistant et diplomate français, auteur du livre Indignez-vous !, est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février à l'âge de 95 ans, a annoncé son épouse Christiane Hessel-Chabry. Ambassadeur de France, ancien résistant et déporté, Stéphane Hessel a mené une grande carrière de diplomate atypique et a connu une immense notoriété il y a deux ans, avec le succès phénoménal de son petit livre Indignez-vous !.

 

Au fil des ans, il a alterné les fonctions à l’ONU, concernant l’aide au développement, et des postes dans la haute fonction publique française touchant à la coopération. Ancien membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (1992-2005), il était resté très actif après sa retraite en 1983, notamment médiateur pour les sans-papiers en 1996-1997.

 

Né le 20 octobre 1917 à Berlin, arrivé en France à 7 ans, Stéphane Hessel était le fils de Franz et Helen Hessel, née Grund, qui inspireront, avec l'écrivain Henri-Pierre Roché, le trio «Jules et Jim» porté à l'écran par François Truffaut. Naturalisé français en 1937, normalien, diplômé d'études supérieures de philosophie, il est mobilisé en 1939 et rejoint les Forces françaises libres en 1941. Arrêté par la Gestapo, il est déporté en 1944 à Buchenwald.

 

A la Libération, il entame une carrière diplomatique comme détaché au secrétariat général de l’ONU (1946-1951). Il participe, au côté de René Cassin, à l'élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, sans en être rédacteur. Il est ensuite notamment conseiller au cabinet de Mendès-France (1954-1955), premier conseiller à Saïgon (Vietnam) (1955-1957), conseiller puis chef de la mission culturelle et universitaire à Alger (1964-1968). En 1975, alors conseiller du ministre de la Coopération, il échoue dans sa mission pour faire libérer Françoise Claustre, otage au Tchad.

 

Nommé président de l’Office national pour la promotion culturelle des immigrés, il est ensuite représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations-Unies en 1977. De 1981 à 1983, il est délégué interministériel pour les questions de coopération et d’aide au développement. Stéphane Hessel a aussi été membre de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (1982-1985), membre du Haut conseil à l’intégration (1990-1994) et du Haut-Conseil de la coopération internationale (1999-2003).

 

Grand officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-45, Rosette de la Résistance, il a publié Danse avec le siècle (1997), Dix pas dans le nouveau siècle (2002), Citoyen sans frontières (2008), Le Chemin de l’espérance avec Edgar Morin (2011), Engagez-vous (2011), livre d’entretiens avec Gilles Vanderpooten. 

 

 Promu grand-officier de la Légion d’honneur en 2006, Stéphane Hessel a des allures de vieux monsieur à l’ancienne. Affable, séducteur, d’une extrême courtoisie, il n’aime rien tant que se lever en fin de repas pour réciter du Baudelaire ou du Verlaine (il en connaît par cœur des centaines de vers). Mais il ne méconnaît pas non plus les joies de la politique : il a soutenu Michel Rocard en 1985, s’est présenté l’année dernière en position inéligible sur les listes d’Europe Ecologie, tout en restant membre du PS - aujourd’hui, il soutient à fond Martine Aubry, dont il est un ami.

 

En 2012, Stéphane Hessel et Albert Jacquard ont conjugué leurs voix pour lancer un appel contre l’arme atomique dans Exigez ! Un désarmement nucléaire total. Mais c’est son manifeste Indignez-vous! (Indigène), vendu depuis octobre 2010 à quelque 4 millions d’exemplaires dans le monde, qui en a fait une célébrité. Et le terme d'«indignés» a été repris par les manifestants, notamment en France, en Espagne et en Grèce. 

 

Avec AFP

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 16:55

Tunisie-Mouvement.pngODH Tizi-Ouzou : Un couple tunisien dont la fille est âgée de moins de 20ans ont été condamnés à deux mois de prison, a rapporté le journal tunisien « Assarih » dans l'édition d'aujourd'hui.

La police judiciaire a surpris les deux jeunes entrain de s’embrasser dans un quartier populaire de la capitale et elle les a embarquer pour les présenté devant le juge, devant ce dernier « les deux prévenus ont réfuté les accusations portées à leur encontre mais ont fini par avouer le délit ».

Madjid

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 02:15

abdLe président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été blessé par balle au bras samedi par un homme qui l’a "directement visé" alors qu’il était en voiture près de Nouakchott mais "sa vie n’est pas en danger", a affirmé à l’AFP un responsable sécuritaire mauritanien.


Le président Ould Abdel Aziz "a été légèrement touché au bras par une balle, tiré contre lui par un automobiliste qui l’a directement visé alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture" vers Tweila, à environ 40 km au nord de Nouakchott, "où il se rend pratiquement tous les week-ends" en excursion, a dit ce responsable sous couvert d’anonymat.


"Sa vie n’est pas en danger, il est descendu à pied à l’hôpital militaire où il a reçu les premiers soins", a-t-il précisé.


Cet hôpital a été placé sous haute surveillance de la garde présidentielle qui a bouclé les lieux.


Aucune indication n’a été donnée sur l’auteur du tir et sur ses motivations, et on ignorait s’il était seul ou non lors de l’agression du président.


AFP


 

 

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 15:35

Plus de 1 500 candidats à l’émigration clandestine ont péri en Méditerranée en 2011 alors qu’ils tentaient de rejoindre la rive sud de l’Europe à partir des côtes nord‑africaines, a indiqué ce jeudi 16 août Human Rights Watch (HRW) dans un document. Ces émigrés clandestins sont originaires de plusieurs pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie, et de l’Afrique subsaharienne.

 

L’année passée a été la plus meurtrière pour les clandestins, selon cette ONG de défense des droits de l’Homme qui précise qu’un total de 13 500 personnes ont trouvé la mort dans de telles tentatives de traversée depuis 1998. Depuis le début de cette année, le nombre de décès connus s’élève à 170, dont 54 personnes ont coulé début juillet en Méditerranée alors qu’elles étaient à abord d’un petit canot pneumatique en direction des côtes européennes. Ce drame a été raconté par un survivant, un Érythréen qui était en compagnie de ces 54 personnes, selon HRW.

HRW estime que les opérations de sauvetage en Méditerranée sont entravées par « le manque de coordination, des litiges sur la responsabilité, des mesures dissuadant les navires commerciaux de mener des sauvetages et mettant l'accent sur la police des frontières ». Pour cette ONG, les candidats à l’émigration clandestine en Europe sont « des personnes fuyant les persécutions ou à la recherche d'une vie meilleure et tentant la dangereuse traversée depuis la côte nord‑africaine vers l'Europe, souvent dans des embarcations de fortune et dangereuses ». « Il est effrayant de penser combien de ces décès auraient pu être évités », a déclaré Judith Sunderland, chercheuse sénior à HRW pour l’Europe occidentale, citée par le rapport. Pour HRW, la prévention des décès en mer doit être au cœur d'une approche coordonnée à l'échelle européenne de la migration par bateau. 

TSA  16/08/2012

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 22:35

Le fondateur de Wikileaks remporte une première manche. Mais le Foreign Office ne veut pas le laisser quitter l'ambassade où il est réfugié

assange-julian.jpg
L'Equateur a décidé d'accorder l'asile politique à Julian Assange. (AFP FABRICE COFFRINI)

L'Equateur vient d'annoncer ce jeudi après midi qu'il accordait l'asile politique à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, qui est réfugié depuis près de deux mois dans son ambassade à Londres. Et ce afin d'échapper à une extradition vers la Suède où il doit répondre d'accusations de viol et d'agressions sexuelles.

Cette décision de l'Equateur ne devrait pas favoriser l'apaisement des relations avec le Royaume-Uni. En effet, la police britannique monte la garde devant l'ambassade de ce pays et surveille chaque entrée de ce bâtiment  situé dans le quartier chic de Kensington, au dos du grand magasins Harrods. Mais surtout, selon Quito, Londres a formulé "la menace expresse et par écrit qu'un assaut pourrait être lancé contre notre ambassade à Londres si l'Equateur ne lui remet pas Julian Assange".

Le Foreign Office a précisé mercredi soir que le Royaume-Uni avait "l'obligation légale d'extrader M. Assange vers la Suède pour y être interrogé sur des accusations d'agressions sexuelles". "Et nous restons déterminés à remplir cette obligation", avait-il ajouté.

A cet effet, Londres pourrait recourir à une loi de 1987 "sur les lieux consulaires et diplomatiques", qui l'autorise à lever le statut diplomatique d'une ambassade dans certains cas.

La justice britannique s'est prononcée en faveur de l'extradition de Julian Assange vers la Suède, où il doit répondre de viol et d'agression sexuelle sur deux Suédoises.

Quelques minutes après l'annonce de l'Equateur, le Foreign Office a aussitôt indiqué que cette décision "ne change rien": "Assange sera extradé".

Le fondateur de Wikileaks, qui s'il rejoint la Suède, redoute surtout une extradition vers les Etats-Unis où il pourrait répondre de "trahison"n'est pas encore tiré d'affaire.

 

In SudOuest.fr du 16/08/2012

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 23:14

Ban Ki-moon, secrétaire générale de l’ONU, a nommé l’Algérienne Leila Zerrougui comme sa représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé, a annoncé, ce vendredi 13 juillet, l’organisation internationale dans un communiqué. 

« Mme Zerrougui est actuellement Représentante spéciale adjointe du secrétaire général et adjointe au chef de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), où, depuis 2008, elle a conduit les efforts menés par la Mission pour promouvoir le renforcement de l’état de droit et la protection des civils », a précisé le communiqué. « Experte juridique en matière de droits de l’Homme et en administration de la justice, Mme Zerrougui a mené une carrière exemplaire dans le renforcement de l’état de droit et dans la défense de stratégies et d’actions pour la protection des groupes vulnérables, en particulier celle des femmes et des enfants », a ajouté le texte.
 
Née en 1956 à Souk‑Ahras, Leila Zerrougui est diplômée de l’École nationale d’administration d’Alger, d’où elle est sortie en 1980.  Elle a occupé divers postes d’enseignante d’université dans les facultés de droit en Algérie, et a été professeur associé à l’École supérieure de la magistrature (Alger).  Elle « a mené une longue carrière dans la justice algérienne et, en 2000, elle a été nommée à la Cour suprême d’Algérie.  Elle a été juge des mineurs et juge dans un tribunal de première instance de 1980 à 1986, ainsi que juge de cour d’appel de 1986 à 1997.  De 1998 à 2000, Mme Zerrougui a servi comme conseillère juridique au cabinet du ministre de la justice », selon le communiqué de l’ONU.
In tsa-algerie.com
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