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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 22:49

Des policiers gardiens de la morale ont tabassé un jeune surpris en train de déjeuner à Beni Douala, près de Tizi Ouzou, en Kabylie. La direction générale de la police nationale une autre institution au service de l’inquisition s'est dépêchée le lendemain de démentir l'information, en la qualifiant de « non fondée » comme ce fut le cas pour le martyr Ghermah massinissa . Mais, samedi, le non-jeûneur brisait le silence, en affirmant à la presse qu'il était simplement en train de « casser la croûte », dans un lieu « discret », avant que deux policiers ne se présentent devant lui. Lui appliquant la sentence haineuse que tout un pouvoir porte a un peuple. Cette affaire ne s’agit pas d’une simple dérive policière mais de celle d’un système qui criminalise toute contestation sociale a l’ordre établis et oblige les algériens aspirant à la justice, a la légalité et à la liberté, à vivre comme des clandestins dans leur pays.

 

Quand il n’exploite pas politiquement les sentiments religieux du peuple algérien, le pouvoir exacerbe l’intolérance religieuse. Du désordre dans la gestion des cultes, nous passons à une vision autoritaire qui marque la pratique du pouvoir actuel dans tous les domaines de la vie.

 

Le pouvoir voudrait faire croire que l’Islam interdit la pratique des autres cultes et que la religion serait menacée par les non musulmans ou par les non pratiquants, au lieu de reconnaître qu’au contraire, la menace réside dans cette véritable inquisition, dangereuse aussi bien pour les non musulmans que pour l’Islam et les musulmans .Le pouvoir, exprimant l'Etat National des citoyens, n'a pas à gérer les convictions des citoyens . ses institutions, doivent s’en tenir à l'exercice de l'autorité de l'Etat de façon à veiller au strict respect des libertés. L’Etat doit garantir les libertés de conscience et de culte et respecter la conscience en en respectant l'inviolabilité, les convictions et les libertés cultuelles.

 

C’est ainsi qu’on a vu que ce soit pour donner des garanties à l’islamisme ou pour tirer à lui la couverture religieuse, l’intolérance du pouvoir remet en cause un droit garanti par la Constitution et par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Le pouvoir oppose l’inquisition a toute avancée fondamentale. Il veut réduire la liberté religieuse qui a une dimension privée et publique à la seule liberté de conscience. Ses pratiques moyenâgeuse en limitent le sens et la portée et institue, de fait, une sorte de police de la pensée.Le pouvoir est conscient que la liberté religieuse et la séparation du politique et du religieux sont fondatrices de toutes les autres libertés et permettent la réforme moderne de la pensée religieuse.La vigilance et de mise pour dénoncer toute dérive despotique d’un pouvoir irresponsable et qui constitue le véritable danger sur la cohésion sociale .

 

Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité

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