Copenhague, Tunis, 26 juillet 2012. La Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH) publie aujourd’hui son rapport annuel, portant sur ses activités d’appui aux défenseurs au cours de l’année 2011.
Une année après les révolutions arabes, les résultats sont contrastés et la vague de changement qui bouleverse la région est loin d’être achevée. Alors que des élections démocratiques ont eu lieu dans quatre pays - Tunisie, Maroc, Egypte, Libye - des violations persistent et les défis restent nombreux pour la région.
Driss El Yazami, président de la FEMDH, relève ainsi que : « Dans tous les pays, et dans certains plus que dans d’autres, il s’agit de consolider les réformes entamées et de renforcer les efforts nationaux de reconstruction et de transformation, dans différents domaines dont, notamment, l’égalité, le pluralisme et la diversité, la prise en compte des aspirations des jeunesses des sociétés arabes, les réformes constitutionnelles et institutionnelles, dans le domaine de la justice en premier lieu, les droits et les aspirations sociales des peuples et les débats et projets en matière de justice transitionnelle. »
Les principales ONG œuvrant pour les droits de l’Homme, affaiblies au cours de ces dernières années, ainsi que les nouvelles initiatives portées par la société civile, ont un rôle important à jouer pour promouvoir les revendications de la population et favoriser un espace propice à des réformes réelles et durables.
Dans ce contexte, la Fondation a renforcé sa capacité à rester mobilisée et fortement présente dans les développements, donnant priorité à l’éthique, à la réactivité, au partenariat et la proximité.
Elle a ainsi renforcé ses appuis aux défenseurs des droits de l’Homme menacés, notamment en Syrie, et a adapté son action afin de renforcer les capacités des nouveaux acteurs - agissant principalement dans les régions enclavées - à promouvoir des réformes démocratiques dans des contextes de transition.
